THYS
- Saint-Patron : Saint Pierre, fêté le 29 juin
- Adresse : n°2A, rue Louis Happart à 4367 Thys (Crisnée)
- Population : 425 habitants en 2011
- Personne de relais de proximité : Victoire Happart 019 67 77 65
- Sacristie : André Tihon 019 67 83 26
- Membres de la fabrique d’église :
Présidente : Caroline Vandionant 019 51 40 03
Secrétaire : André Tihon 019 67 83 26
Trésorière : Jacqueline de Viron 019 67 80 74
Membres : Victoire Happart 019 67 77 65
Rosine Tihon 019 67 79 82
- Entretien : André Tihon 019 67 83 26
- Distributeur du feuillet paroissial :
Chantal Decolnet
Victoire Happart
André Tihon
- Descriptif historique :
TOPONYMIE
En Wallon TISSE
Depuis 1965 fait partie de Crisnée
THYS
Thys faisait partie du comté de Looz.
Du lignage des Lowaige, la seigneurie passa aux Thys, Edelbampt, Aerschot de Schoonhoven, Eynatten, Wanzoulle et enfin Libert de Flémalle.
Le centre du village forme un remarquable ensemble architectural qui regroupe :
- un quadrilatère exceptionnel composé du château-ferme et de l'église,
- une ferme (rue Joseph Wauters n°11-12),
- l'ancien presbytère (rue L. Happart n°2),
- une ferme et ses anciennes dépendances (rue Louis Happart n° 4 et 15).
Il est complété par un site en partie bordé par le Roua, affluent du Geer.
Ces bâtiments sont pour la plupart récents, (XVII°-17° au XIX°-19° siècle),
mais homogènes dans les matériaux employés : briques, calcaire, moellons de silex.
- Extrait de l'Inventaire du Patrimoine Monumental Wallon :
Volume 18/1 pages 152, 153 ret 154
code de la fiche patrimoine 64021-INV-0062-01
Date de l'arrêté de CLASSEMENT de la TOUR, de la NEF centrale, basse-nef de droite, du CHOEUR avec la tribune des ORGUES : 15/10/1937
Date de l'arrêté de CLASSEMENT "Comme ENSEMBLE ARCHITECTURAL : Ferme-château, murs d'enceinte, ancien presbytère" : 27/07/1993
THYS
La paroisse de Thys, filiale de celle de Kemexhe, était à la collation du curé de Kemexhe. Les décimateurs étaient les chapitres de Sainte-Croix et de Saint-Jean L'Evangéliste à Liège.
ENSEMBLE ARCHITECTURAL (Classé)
Situé sur une légère éminence au centre du village, entre le château-ferme et l'ancien cimetière, remarquable édifice comportant une tour Ouest primitivement fermée au rez-de-chaussée, trois nefs de trois travées, un choeur flanqué de deux chapelles formant faux-transept et une abside à trois pans.
La plus grande partie, de style gothique, daterait du XVI°-16° siècle.
TOUR (Classée)
La tour dont la base remonterait au XII°-12° / XIII°-13° siècle fut achevée en 1596-1597 et remaniée par la suite.
Elle est composée de trois niveaux marqués par des retraites à larmiers.
Rez-de-chaussée en moellons de silex, réparé en briques au sommet.
Accès moderne dans la face Ouest.
Deux baies décharpées en calcaire à l'Ouest et au Sud.
Deux niveaux supérieurs en briques.
Second niveau percé de baies déharpées comme au Rez-de-chaussé.
Étage des cloches éclairé par des ouïes de briques.
Frise de briques denticulée.
Pittoresque flèche d'ardoises : pavillon carré à coyaux, surmonté d'un clocheton coiffé d'une flèche octogonale sur pavillon carré à coyaux. Croix et coq en fer forgé.
NEF et CHOEUR (Classés)
Bas-côté Sud de trois travées, prolongé à l'Ouest par une travée formant autrefois porche et à l'Est par le faux-transept plus large.
Soubassement en moellons de silex surmonté de trois assises de tuffeau sous les appuis des baies.
En 1923, l'architecte Habran édifia le bas-côté Nord et voûta les deux autres nefs primitivement couvertes d'un plafond.
Entre les deux premières travées, entrée primitive aujourd'hui murée et transformée en monument aux morts de la guerre 1914-1918 : encadrement cintré en calcaire sur piédroits chaînés, doublé d'un cordon-larmier retombant sur des têtes grotesques.
Au-dessus, niche moderne en arc brisé et plaque de tuffeau portant l'inscription : «REPARE/EN/1856 : 1923», surmontée d'une croix et du sigle IHS gravés. Partie supérieure de la maçonnerie en assises alternées de briques et de tuffeau; chaînes d'angle en tuffeau.
Fenêtres en tiers-point sous rouleau de briques, à ébrasement mouluré
avec appuis prolongés en larmier.
Remplages flamboyants restaurés.
Sommet du mur jadis surmonté de pignons comme à Hodeige,
seul celui du faux-transept étant conservé.
En retour vers le choeur, mur Est du faux-transept, en moellons de silex.
Bas-côté Nord moderne pastichant le bas-côté ancien.
Petite porte cintrée ancienne à l'extrémité Ouest.
Bras Nord du faux-transept, datant du XVI°-16° siècle,
en retrait par rapport au bas-côté.
Maçonnerie en moellons de silex amplement réparée en briques.
Chaîne d'angle en tuffeau.
Contre le bas-côté, porte cintrée en calcaire sous rouleau de briques.
En retour vers le choeur, mur Est éclairé par une fenêtre en arc brisé.
Bâtières d'ardoises.
CHOEUR (Classé)
en briques et tuffeau, sur soubassement biseauté en moellons de silex et briques. Chaînes d'angle en tuffeau.
Baies en tiers-point sous rouleau de briques, sur piédroits chaînés.
Appui plus haut à la fenêtre axiale.
Bâtière d'ardoises à croupes et coyaux.
CHAPELLE
La chapelle Sud fut construite en 1564.
SACRISTIE
moderne hors oeuvre,
en briques et tuffeau sur soubassement en moellons de silex.
Plaque millésimée : «AN/NO/ 1923 ».
INTÉRIEUR
Couvert de voûtes en briques sur croisées d'ogives en tuffeau
retombant sur des consoles.
Clefs circulaires ornées de roses et de clefs de saint Pierre.
Nefs pratiquement de même hauteur séparées par arcs en tiers-point
reposant sur colonnes gothiques en calcaire : chapiteaux mosans à feuilles d'eau.
Bras Sud du faux-transept communiquant avec la nef latérale par un arc diaphragme en cintre surbaissé.
Au Nord, bras plus court, abritant autrefois la tribune seigneuriale, séparé du collatéral par un mur.
A la croisée du faux-transept et au choeur, voûtes plus basses.
Rez-de-chaussé de la tour voûté en berceau.
FONTS BAPTISMAUX
en calcaire, aux armoiries d'Eynatten, (déb. XVII°-17° siècle).
CROIX et DALLES
Nombreuses croix et dalles funéraires (XIV°-14° au XIX°-19° siècle)